Après avoir réformé les AGA Associations de Gestion Agréées (on se demande pourquoi) avant de supprimer en catimini la reconnaissance de leurs services, (on se demande encore pourquoi), le pouvoir s’était attaqué aux Commissaires aux Comptes, (on se demande aussi pourquoi).
Mais, voilà, il y avait un hic ! Les règles européennes imposent la certification des comptes pour les entreprises d’une certaine importance.
Peu de confrères sont concernés par les services d’un Commissaire aux Comptes. Il n’en est pas de même pour les AGA : en plus du contrôle des comptes, les AGA leur apportent un soutien dans des domaines peu familiers aux chirurgiens dentistes : gestion, fiscalité, droit… .
Bref, après avoir décidé leur mort, l'État a ressuscité à la fois les AGA et les Commissaires aux Comptes.
En 2021 a été créé l’« Examen de Conformité Fiscale ».
Cet ECF, pour les petites structure économiques, porterait sur 10 points :
qualité comptable des fichiers des écritures comptables
leur conformité
certification des logiciels de caisse
conservation des documents
respect des régimes fiscaux choisis
respect des règles sur les amortissements
les provisions
les charges à payer
les charges exceptionnelles
la TVA.
La présence d’un ECF est transmise à l’administration fiscale, qui en prend connaissance ou non. Son absence peut attirer l’attention, d'où l'augmentation de la probabilité de contrôle fiscal.
L’ECF peut être établi par un expert-comptable (mais, on ne voit pas comment il se certifierait lui-même), par un Commissaire aux Comptes, par un avocat (il y a des fiscalistes), ou par un organisme agréé.
En cas de non conformité, il y a possibilité de corriger et d’éviter ainsi la sanction suivant un contrôle fiscal.
Avril 2021