La nouvelle convention modifie l’EBD (examen bucco-dentaire) pour les jeunes.
Le principe est le suivant :
Le (ou la) jeune reçoit une invitation à consulter le chirurgien dentiste de son choix pour un EBD. Cet examen contient :
une anamnèse (recherche des facteurs de risque)
L’examen bucco-dentaire (dents et parodonte) ; vous noterez les soins nécessaires sur le compte rendu d’examen, qui sera inclus dans le dossier patient.
Éventuellement la prise de clichés radio
des conseils d’hygiène adaptés
Cette convocation à lieu tous les 3 ans (à 3, 6, 9, 12, 15, 18, 21 et 24 ans). A partir du 1er janvier 2025, l’examen aura lieu tous les ans.
Les femmes enceintes bénéficient de dispositions similaires.
La convocation contient les modalités de règlement des honoraires de l’examen et des soins consécutifs) : pas de dépassement (même DP), prise en charge à 100 % en tiers payant ; veillez seulement à ne pas pratiquer l’examen avant la date anniversaire, sous peine de refus de prise en charge
L’examen et les radios éventuelles sont honorés selon le tableau suivant :
|
code |
Honoraires |
A partir de 2025 |
Examen seul |
BDC |
30€ |
40€ |
Avec 1 ou 2 radios |
BR2 |
42€ |
52€ |
Avec 3 ou 4 radios |
BR4 |
54€ |
64€ |
Avec pano |
BRP |
54€ |
64€ |
Les soins consécutifs à cet examen bénéficient d’un tarif majoré, par application du modificateur 9 (+30%), qui est cumulable avec le modificateur N (+15,7 %) pour les dents permanentes des enfants de moins de 13 ans).
Si un seul acte est nécessaire, il est réalisable à la suite de l’EBD. Sinon, les actes doivent être réalisés dans un délai de 6 mois par le même chirurgien dentiste.
A terme, il est prévu de faire bénéficier les patients ayant fait les EBD de soins de parodontie pris en charge sur le modèle des soins destinés aux diabétiques.
On ne peut que se féliciter de ces nouvelles dispositions, même s’il faut remarquer qu’elles viennent bien tard. Elles n’auraient pas été d’un modernismes outrancier, même il y a trente ans.
Le slogan qui les accompagne, « Génération sans Caries » est un peu surfait : il s’agit de prévention secondaire, quand on en est encore au stade de la carie débutante. (Nous osons espérer que, vus chaque années, les patients nécessiteront peu d’endodontie). Cela n’a rien à voir avec un vrai enseignement scolaire de l’hygiène tel que pratiqué dans certains pays d’Europe, joignant les cours magistraux à la pratique, les institutrices se lavant chaque jour les dents avec les enfants.
Ceci pour rappeler qu’il y a quelques années, les enfant parisiens bénéficiaient d’un vraie prévention dans le cadre scolaire, et que, pour méritoire qu’elle soit, cette initiative est en retrait par rapport à cette heureuse époque
Le bureau du syndicat.
25 septembre 2023